Initiation au Néo-Sannyas

Vous trouverez ci-dessous une compilation d’extraits de différents discours où Osho parle de sannyas. Les extraits apparaissent selon l'ordre où ils ont été prononcés, avec le discours « The Last Testament » à la fin. Ces extraits sont eux-mêmes issus du site neosannyas
 
Osho, extrait de: The Perfect Way, chapitre 3
 
« Regarder la vie d’un point de vue d’ignorance de soi est “samsara”, le monde. Regarder la vie d’un point de vue de connaissance de soi est sannyas. »
 
« Ainsi chaque fois où quelqu’un me dit qu’il a pris sannyas, cela m’apparaît vraiment faux. Ce “prendre” sannyas donne l’impression d’être un acte antagoniste envers le monde. Sannyas peut-il être pris ? Est ce que quelqu’un peut dire qu’il “a pris” la connaissance ? Et une connaissance prise ainsi est-elle véritablement une connaissance ? Un sannyas qui est “pris”, n’est pas sannyas. »
 
« Tu ne peux pas mettre un manteau de vérité sur tes épaules. La vérité doit être éveillée en toi. Sannyas naît. Sannyas émerge par la compréhension, et c’est à travers cette compréhension que l’on se transforme. Tandis que notre compréhension évolue, notre regard change et notre comportement est transformé sans effort. Le monde reste tel qu’il est, cependant sannyas naît graduellement en nous. Sannyas c’est cette prise de conscience que je ne suis pas seulement le corps, je suis aussi l’âme. Avec cette connaissance, l’ignorance et l’attachement qui sont en nous disparaissent. Le monde était à l’extérieur et il en sera toujours ainsi, par contre intérieurement l’attachement au monde ne sera plus là. En d’autres termes, il n’y aura plus de monde, plus de “samsara” en nous ».
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Osho, extrait de : Krishna : The Man and His Philosophy, chapitre 22
 
« “L’entrée” en sannyas était là, mais la  “sortie” manquait. L’on pouvait y entrer mais pas en sortir. Même un paradis dans lequel il n’y a pas de porte de sortie devient un enfer – cela devient une dépendance, une cellule de prison. Vous pourriez très bien dire : « pas du tout, si un sannyasin voulait vraiment partir, qui pourrait s’y opposer ? Il peut s’en aller ». Mais vous le condamneriez, vous l’insulteriez. Il y aurait une condamnation en arrière plan. »
 
« De fait, ma vision de sannyas est toujours périodique. Tu peux t’en retirer à n’importe quel moment. Qui pourrait obstruer ton chemin ? Tu as pris sannyas, maintenant tu le quittes. Dans cette affaire, à part toi, il n’y a personne d’autre qui puisse juger. Toi seul es le facteur décisif dans ce processus, c’est ta propre décision. »
 
« En même temps, souviens toi, jusqu’à maintenant, sannyas a toujours été connecté à un maître : un maître donne l’initiation. Sannyas n’est pas quelque chose qui peut être donné par quelqu’un d’autre. Sannyas est quelque chose que l’on prend mais que personne ne donne. Ou, mieux dit : L’existence mise à part, qui d’autre peut donner sannyas ? Si quelqu’un vient à moi et dit : « s’il vous plait, donnez-moi l’initiation ». Je lui réponds : « comment puis-je te donner l’initiation ? » Je peux seulement être un témoin.  L’initiation, tu la prends du divin : l’initiation, tu la prends de l’existence elle-même ; (...) Une prise de sannyas attachée à un maître est condamnée à devenir sectaire. Une prise de sannyas attachée à un maître ne pourra jamais apporter la liberté, elle n’apportera que de l’attachement…»
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Osho, extrait de : Fingers pointing to the Moon, chapitre 7
 
« Sannyas veut dire courage plus que tout autre chose, car c’est une déclaration de ton individualité, une déclaration de liberté, une déclaration que tu ne feras plus parti de la folie de la foule, de la psychologie de la foule. C’est une déclaration comme quoi tu deviens universel, tu n’appartiendras à aucun pays, à aucune église, à aucune race, à aucune religion. »
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Osho, extrait de : A Bird on the Wing, chapitre 9
« Ta robe ocre, ton mala, ce sont des règles. C’est un jeu. Ce n’est pas ce que je veux dire par vrai sannyas. »
 
« Mais tu as tellement l’habitude des jeux qu’avant que je ne t’amène à une vie sans règles, tu auras besoin d’une période transitoire faite de règles. Pour passer de ce monde réglementé, de ce monde du jeu à ce monde sans règle et sans jeu, un pont doit être franchi. »
 
« Tes vêtements orange, ton mala sont simplement pour une période intérimaire. Tu ne peux pas laisser immédiatement tomber les règles, aussi, je te donne de nouvelles règles. Mais sois pleinement vigilant que ta robe n’est pas ton sannyas, ton mala n’est pas ton sannyas, ton nouveau nom n’est pas ton sannyas. »
 
« Sannyas sera là lorsqu’il n’y aura plus de nom, lorsque tu seras innommable. Alors, il n’y aura pas de règles, tu seras alors si ordinaire que l’on ne te reconnaîtra même pas ». 
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Osho, extrait de : The Divine Melody, chapitre 10
 
« Tu n’appartiens à aucun endroit – c’est la réalité. Tout désir d’appartenir est trompeur. L’idée même d’appartenir crée des organisations ; l’idée même d’appartenir crée l’église – parce que vous ne pouvez pas être seul, ainsi vous voulez vous noyer quelque part dans une foule. Un sannyasin est quelqu’un qui a accepté sa solitude. C’est fondamental ; il ne peut pas être noyé. En devenant un sannyasin, tu ne deviens pas membre d’une organisation, ceci n’est pas du tout une organisation. En devenant un sannyasin, tu deviens assez courageux pour accepter un certain fait : le fait que l’homme existe dans la solitude. Et celà est si fondamental ; il n’y a aucun moyen d’y échapper. C’est aussi fondamental que la mort. En fait, la mort ne fait rien d’autre que de véhiculer la nouvelle que tu étais seul. Et maintenant tu es seul ». 
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Osho, Extrait de: Be still and know: chapitre 7
 
« Au moment où vous êtes nés, tous les conditionnements ont commencés, depuis votre premier souffle ; ceci ne peut pas être évité. Vos parents vous conditionnent, les enfants avec lesquels vous jouez vous conditionnent, vos voisins vous conditionnent, l’école, l’église, l’état. Consciemment, aucun conditionnement n’est donné, mais inconsciemment, l’enfant continue de les accumuler. L’enfant apprend par imitation. »
 
« Alors, ne vous inquiétez pas. C’est la situation normale dans le monde : tout le monde est conditionné. Et tout le monde doit se défaire des conditionnements. C’est difficile. Ce n’est pas comme se déshabiller. C’est comme éplucher votre propre peau. C’est dur, c’est pénible, parce que nous nous sommes identifiés à nos conditionnements. Nous nous connaissons uniquement comme catholiques, communistes, hindous, musulmans, chrétiens. Et la plus grande peur que nous avons d’abandonner ces conditionnements est celle de tomber dans une crise d’identité. D’où sannyas. »
 
« Sannyas est juste un dispositif pour vous aider à ne pas sentir que vous êtes en train de tomber dans un abîme, un abîme sans fond. J’enlève vos conditionnements – vous vous sentirez vraiment vide – je dois vous donner quelque chose pour jouer pendant ce temps. »
 
« Sannyas est ce jouet durant ce temps. Mais sannyas est donné de telle façon que ça ne deviendra jamais un conditionnement ; ça reste amusant, ça reste du sport. Et pourtant, tout en étant impliqué, vous restez un témoin. »
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Osho, extrait de : From Unconsciousness to Consciousness, chapitre 18
 
« L’enseignant vous semblera rempli de compassion, parce qu’il te donnera toutes les lignes directrices à suivre, il prendra toutes les responsabilités. Il te montrera le chemin ; Il te mènera sur le chemin, et tu n’as qu’à le suivre. »
 
« Le maître n’est pas intéressé à ce que tu le suives. Non, bien au contraire; tu ne dois pas le suivre, sinon tu manques de devenir toi-même. Alors, qu’est ce qu’il fait ? En fait, tout son fonctionnement est négatif. Il détruit tes béquilles, tes soutiens. Il te rend vulnérable à toutes sortes de peurs, d’angoisses, de défis. Tout cela est négatif. »
 
« D’un point de vue positif, il ne fait rien. Il est juste un miroir. »
 
« Il te permet de  t’approcher et de voir ton visage dans son miroir. Il ne veut pas que tu imites et deviennes son visage. Il veut que tu regardes en lui. Il n’a pas d’idée. (...) Le miroir reflète simplement ; ce n’est pas une activité, ce n’est pas un acte. »
 
« Je ne fais rien pour vous, alors je ne peux rien exiger de vous. Le maître va vous demander de remplir des conditions. Si vous ne réussissez pas à les remplir vous serez condamnés ; si vous réussissez, alors les récompenses, les louanges… »
 
 « Je ne peux pas te condamner, je ne peux pas te récompenser – parce que je ne te demande de remplir aucune condition. Être mon disciple est ta décision. Cela n’a rien à voir avec moi. M’accepter comme ton maître est ta décision, ceci n’a rien à voir avec moi. Je ne cherche pas des personnes qui veulent être converties ;
« Si tu es un sannyasin, c’est ta décision. »
 
« Si tu abandonnes sannyas, c’est ta décision. »
« Si tu reprends sannyas, c’est ta décision. »
« Je t’en laisse la responsabilité. »
 
« Ainsi, c’est une relation unique : c’est absolument unilatéral ; de mon côté, il n’y a pas de relation. Ceci doit être absolument clair : de mon côté, il n’y a pas de relation.»
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Osho, extrait de : From Bondage to Freedom, chapitre 17
 
« Tu dois te tourner vers l’intérieur. Ainsi, maintenant que tu n’as plus aucun symbole extérieur, c’est bien. Si tu veux devenir un sannyasin, souviens-toi d’une seule chose : comment entrer dans la discipline d’être témoin ? Autrement, il est possible que le fait de porter des vêtements rouges et un mala te satisfasse pleinement, que cela te suffise pour être un sannyasin. Tu ne l’es pas. Les vêtements ne changent pas quelqu’un, tout comme le mala ne transforme personne. Mais tu peux te leurrer toi-même. »
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Osho, extrait de : The Path of the Mystic, chapitre 37
 
« Désormais sannyas sera un mouvement totalement différent, il sera pour des chercheurs plus authentiques. »
 
« Il ne sera pas juste pour quelqu’un qui veut changer la société car il en a marre de la société et il veut une société alternative, donc il va dans une commune sannyas en temps que société alternative – mais il n’a aucun désir de connaître la vérité. »
 
« Mais sa réalité est qu’il ne fait que s’échapper du vaste monde ou il s’ennuyait superbement et n’avait pas d’autre endroit où aller. La commune était devenue un refuge pour toutes sortes de gens. »
 
« Maintenant sannyas sera une école, une école du mystère. Seuls ceux qui voudront croître et se transformer la joindront. Et il y a des millions de gens qui veulent plus de conscience dans leur être, qui ont l’impression qu’ils sont endormis et inconscients. »
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Osho, extrait de : The Diamond Sword, chapitre 8
 
« Un disciple ne se fait pas, l’on devient un disciple. Lorsque tu aimes quelqu’un, demandes-tu d’abord à la personne ? Demandes-tu d’abord la permission de la personne ? L’amour naît de lui-même, l’amour n’obéit à aucune règle ni ne demande de permission. »
 
« Qu’est-ce que cette qualité d’être disciple ? »
 
« C’est le plus grand, le plus profond nom de l’amour. Si tu veux m’aimer, comment puis-je t’en empêcher ? Si tu pleures des larmes d’amour pour moi, comment pourrais-je t’en empêcher ? Et si tu plonges dans ce que j’appelle la méditation, comment pourrais-je t’en empêcher ? N’importe quelle personne qui veut être un disciple, personne ne peut l’arrêter. Et c’est pourquoi j’ai abandonné toutes les formalités qui existaient pour faire de quelqu’un un disciple, parce que maintenant je veux seulement que ceux qui viennent vers moi le fassent de leur plein gré et pas par d’autres chemins. »
 
« Maintenant, si tu ressens de l’amour, deviens disciple, nul besoin d’en parler. Aucun besoin de le faire savoir à tout le monde : si c’est ton ressenti, sois un sannyasin, la responsabilité t’appartiens maintenant. C’est un signe de maturité. »
 
« Je suis avec toi, ma bénédiction est avec toi, mais dorénavant, je ne m’efforcerai plus de t’expliquer comment et pourquoi devenir un sannyasin, ou de te demander de méditer. Maintenant, je t’expliquerai seulement cette chose : ce qu’est la méditation. Si seulement cela peut créer une soif en toi, alors médites. Maintenant, je ne te dirais plus d’aimer, maintenant je te décrirais seulement l’amour et tout le reste. Si aucun chant ne s’élève de ton cœur, même en écoutant l’unique et mystérieuse description de l’amour, alors, rien ne viendra non plus du fait de te l’ordonner. Et si un chant monte de ton cœur, alors ce n’est plus une question de prendre ou de donner sannyas, tu peux être un disciple, tu peux méditer, tu peux devenir un sannyasin, tu peux parvenir à l’éveil spirituel, tu peux accomplir l’ultime trésor de cette vie, ce qu’on a appelé moksha, la libération ultime. »
 
« Mais maintenant c’est à toi de le faire. Les jours où il y avait quelqu’un pour te pousser sont révolus. Maintenant tu es complètement libre. Ton propre désir, ta propre joie, ta propre extase, sont les facteurs de décision ». 
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Osho, The Invitation: chapitre 23
 
« Une solitude pleine de contentement devrait être votre seule recherche. »
 
« Et cela ne signifie pas que vous deviez vous isoler dans les montagnes, vous pouvez être dans cette solitude et dans le monde. C’est simplement une question d’être conscient, alerte, observateur, vous remémorant qu’en réalité vous êtes uniquement cette habilité à observer. Vous êtes alors seuls partout là où vous êtes. Vous pouvez être dans la foule, vous pouvez être dans les montagnes ; cela ne fait aucune différence, vous êtes simplement cette même habilité à observer. Dans la foule vous observez la foule ; à la montagne vous observez la montagne. Les yeux ouverts vous observez l’existence ; les yeux fermés vous vous observez. »
 
« Vous êtes une seule chose : l’observateur. »
 
« Et cet observateur est le plus grand accomplissement qui soit. C’est ta nature de Bouddha ; c’est la nature de ton illumination, de ton d’éveil. Ceci devrait être ta seule discipline. C’est ceci qui fait de toi un disciple : cette discipline de connaître ta véritable solitude. Autrement, qu’est-ce qui fait de vous un disciple ? La vie vous a déçue sur tous les points. L’on vous a dit que le fait de croire en un maître faisait de vous un disciple. C’est absolument faux ; autrement, tout le monde sur terre est un disciple. »
 
« L’un croit en Jésus, un autre en Bouddha, un autre encore en Krishna, ou en Mahâvîra ; tout le monde croit en quelqu’un mais personne n’est un disciple, parce qu’être un disciple ne signifie pas croire en un maître. Être un disciple signifie apprendre la discipline d’être votre être véritable, d’être votre soi véritable. »
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Osho, extrait de : The Great Pilgrimage, chapitre 11
 
« Que tu sois devenu un sannyasin importe peu. Cela ne changera rien, à moins que ton sannyas ne déclenche en toi un un esprit méditatif. … »
 
« Sans la méditation, il n’y a pas de sannyas. »
 
« C’est seulement ta conscience pure s’élevant vers le haut – lentement, se déplaçant doucement au delà de la pesanteur des choses basses – qui te feront être un sannyasin. »
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Osho, Om Shantih Shantih Shantih, chapitre 26
 
« Le jour où vous prenez sannyas, n’est pas forcément le début de sannyas. C’est simplement une indication qui signale: “je suis prêt à que sannyas se passe”. L’Initiation est simplement votre “oui à l’existence, l’ouverture de toutes vos portes et fenêtres pour permettre à la brise fraîche et au soleil d’entrer, de vous nettoyer et ainsi devenir partie du tout. »
 
« Un jour sannyas débutera. Cela peut commencer au moment de l’initiation, si votre intensité, votre intégrité, votre confiance et votre amour sont totaux, mais c’est rarement le cas. C’est toujours soixante pour cent, quarante pour cent, soixante-dix pour cent, trente pour cent… Il y a des gens qui atteignent quatre-vingt-dix-neuf pour cent de confiance, mais ce un pour cent de doute est suffisant pour les empêcher…pendant des années, ou mêmes des vies. À moins que tu ne sois cent pour cent ouvert, à moins que le mot “non” ne soit pas abandonné de ton vocabulaire, la grande révolution de sannyas ne se produira pas en toi.… »
 
« Sannyas a besoin d’un “oui” total et alors cela peut se produire en cet instant même . Mais votre petit doute – il peut être très petit – est comme un petit grain de sable dans vos yeux, et vous ne pouvez pas ouvrir vos yeux. Juste un petit grain de sable peut vous empêcher de voir la beauté du monde entier. Le doute est comme un petit grain de sable dans votre œil intérieur. Il peut vous empêcher de voir la splendeur et la gloire de la vie, votre propre potentiel et vos propres fleurs qui ont attendues tant de vies pour grandir et s’épanouir, mais vous ne vous êtes pas donné cette chance ». 
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Osho, Live Zen, chapitre 7
 
Osho,
Quelles sont les conditions préalables nécessaires pour devenir un disciple?
 
« Aucune condition.»
 
« Un cœur ouvert, un cœur aimant, une profonde confiance en soi et rien d’autre n’est nécessaire. Vous n’avez pas besoin de vous en remettre à aucun maître, vous n’avez besoin d’adorer aucun Dieu, vous n’avez pas besoin de prier une quelconque divinité hypothétique. Et vous n’avez pas besoin d’aller dans des temples ou des églises construites par l’homme pour trouver ce qui est caché à l’intérieur de vous. »
 
« Le disciple est la graine d’un maître. Le disciple est aussi la fleur de lotus, mais c’est juste que vous êtes en train de regarder ailleurs au lieu de regarder à l’intérieur de vous. »
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Osho, extrait de : The Buddha: The Emptiness of the Heart, chapitre 6
 
« Je ne veux pas des moines, je veux que vous soyez dans le monde. La méditation n’a pas besoin d’être faite pendant vingt-quatre heures ; la méditation est juste un petit aperçu – et puis mener à bien votre travail. Lentement, tout doucement, cet aperçu commencera à rayonner dans vos actions, dans vos silences, dans vos chansons, dans vos danses. »
 
« Il n’y a aucun besoin de gaspiller vingt-quatre heures et de devenir un parasite.  Quand vous devenez un parasite pour la société, vous ne pouvez pas vous rebeller contre la société. Vous ne pouvez absolument rien dire contre toutes ces fausses croyances. »
 
« Mes disciples sont des sannyasins et cependant absolument rebelles, car ils ne dépendent de personne. Leur méditation est leur propre affaire. »
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Osho, Extrait de: Osho, Om Mani Padme Hum: chapitre 29
 
« Et vous continuez à dire de grandes choses: “… mais pourquoi devrai-je changer mon prénom ?” Pourquoi pas ?  Cela t’aidera à oublier que tu es allemand ; voilà pourquoi. Le changement du prénom signifie simplement que tu abandonnes l’ensemble de ta vieille personnalité désignée par ton vieux prénom, que tu puisses recommencer fraîchement avec un nouveau prénom. C’est symbolique. Tu n’es pas né avec un prénom. Le prénom a été donné par ton père, par ta mère, par ceux qui sont autour de toi. Maintenant vous avez abandonné tous les conditionnements, pourquoi ne pas abandonner le prénom qui vous a donné tout ces conditionnements ? » 
 
« Tu peux choisir toi-même ton prénom ; ça peut être n’importe quoi. Il n’est pas nécessaire  que le prénom ait une signification, c’est seulement symbolique, que tu puisses être reconnu dans la foule et appelé. Tu peux créer toi-même ton prénom, mais tu dois le changer! Ton insistance à ne pas changer montre ton idée intérieure : “À la surface, je joue le jeu d’avoir abandonné tout les conditionnements.” Mais tu n’es même pas prêt à abandonner un prénom bidon. » 
 
« Je n’ai aucun intérêt à changer ton prénom. C’est seulement par compassion que je te dis, “Commences une nouvelle vie avec un nouveau symbole, afin de créer une discontinuité avec ton passé.” » 
 
« Et après, “…pourquoi devrai-je changer mon prénom, être un sannyasin et accepter un maître qui dit qu’aucune autorité n’est nécessaire?” » 
 
« Deux points : tout d’abord, le maître accepte le disciple, non le contraire. Donc vous n’avez pas besoin d’être inquiets à ce sujet. Le disciple doit attendre le bonheur que lui procurera le moment où il sera accepté par le maître. Qui vous a donné l’idée qu’accepter un maître ou non, vous appartient? » 
 
« …Un chercheur de vérité doit montrer ses références, sa capacité à attendre, à être patient car le voyage est long et le chemin très étroit. Un maître accepte un disciple seulement quand il peut voir la sincérité de son cœur, le risque, le danger d’entrer dans la solitude… quand le maître est convaincu que le disciple est capable de tout cela, alors il est accepté comme disciple. »
 
« Tu ne dois pas t’inquiéter : ce n’est pas facile d’être accepté par un maître. Et si tu ne veux pas être un sannyasin…peut-être tu penses que les sannyasins sont aussi une sorte de religion ; peut-être un nouveau mouvement qui recrute des gens. Ce n’est pas ça. Si tu cherches la vérité, que tu le saches ou pas, tu es un sannyasin. Si tu es prêt à abandonner tout tes conditionnements, tu es un sannyasin. Si tu médites et augmentes ta conscience à son plus haut potentiel, tu es un sannyasin. »
 
« Le vieux sens du mot était : celui qui abandonne le monde à la  recherche de la vérité. Le sens personnel que je lui donne est : celui qui vit dans le monde et pourtant continue à chercher la vérité. Car, où peux-tu aller ? Partout c’est le monde. »
 
« Je ne peux pas comprendre où sont allés ces gens, quand ils ont abandonné le monde. Dans les montagnes de l’Himalaya? L’Himalaya fait également partie du monde, de notre géographie. Où se trouvent tous ces gens qui cherchent un endroit hors du monde ? »
 
« Il n’y a rien en dehors du monde. Tout est dans le monde, et il n’y a pas moyen d’en sortir. Le seul moyen est d’aller à l’intérieur de toi-même, et alors tu es en dehors du monde. Si le monde n’est pas à l’intérieur de toi – pas de désir, pas de vouloir, pas de volonté de pouvoir – si toutes ces absurdités ont disparu de ton monde intérieur et que ce n’est que pur vide, tu es hors du monde. L’intérieur purement vide est le seul endroit qui n’est pas dans le monde. »
 
« …Le vieux sannyasin, le vieux concept d’un sannyasin est fondamentalement erroné. Je ne vous apprends pas à quitter le monde, je vous enseigne à vivre dans le monde, sans laisser le monde vivre en vous. Être une feuille de lotus dans l’eau – sans que l’eau ne puisse la toucher. C’est la seule possibilité, si nous voulons que le monde entier goûte quelque chose de la méditation : autrement, …le vieux sannyas ne peut survivre. Et c’est absurde, car cela te rend dépendant des gens. Tu étais indépendant, tu avais ton propre temps ; tu travaillais pendant quelques heures et puis alors tu avais ton propre temps. Mais ces pauvres gens qui ont quitté le monde, tout leur temps est gaspillé à demander des petites choses, à être rejetés, à être insultés : “Va-t’en, va ailleurs”. Ces gens étaient à la recherche de la dignité et la seule chose qu’ils ont trouvé est l’indignité absolue. »
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Osho, extrait de : The Last Testament, vol. 3, chapitre 11
« Sannyas veut simplement dire que ces personnes ont acceptées de suivre une voie de méditation ainsi qu’une vie de joie et de réjouissance. C’est accepter de se créer une vie de bonheur. Ainsi, sannyas est une chose totalement différente. Être sannyas continuera, j’ai enlevé tous les symboles extérieurs du sannyasin. Si les sannyasins veulent les garder, c’est leur affaire. Pour ma part, j’ai laissé tomber ces symboles. Ils n’ont plus besoin d’aucun mala, plus besoin de vêtements rouges. Tout ce que je voudrais…mon conseil pour eux est que si vous êtes  un sannyasin, alors la méditation est la seule chose essentielle que vous devriez porter ».
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Osho, extrait de : The Last Testament, vol. 3, chapitre 12
 
« Je n’ai pas de Dieu à vous offrir. Je peux vous offrir la science de se connaître. Pour que vous compreniez que je suis seulement un ami, pas plus que ça. Je suis un parmi vous, alors, il n’y a aucun besoin d’adoration, aucun besoin de vous sentir comme faisant partie d’un collectif. Vous êtes tous des individus à part entière »
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Osho, extrait de : The Last Testament, vol. 6, chapitre 12
 
« J’ai travaillé dur pour abandonner tout ce qui est extérieur, afin que seul reste à explorer ce qui est intérieur. »
 
« Autrement, le mental de l’homme est très immature, il s’agrippe aux symboles extérieurs. C’est ce qui s’est passé pour toutes les religions du monde. »
 
« La seule chose qui puisse créer une révolution en vous, c’est d’aller au-delà du mental dans le monde de la conscience universelle. En dehors de cela, rien n’est religieux. »
 
« Mais pour commencer et avec un monde tellement obsédé par les choses extérieures, j’ai du également démarrer la prise de sannyas avec des éléments extérieurs. Changer vos vêtements pour des vêtements oranges, porter un mala, méditer, mais l’insistance était seulement sur la méditation. »
 
« Mais j’ai découvert que les gens peuvent très facilement changer de vêtements, sans pour autant changer leur mental. Ils peuvent porter le mala, mais ils ne peuvent pas accéder à leur conscience. Et parce qu’ils portent la couleur orange, portent le mala, ont un nouveau nom, ils se prennent à croire qu’ils sont devenus des sannyasins. »
 
« Je ne veux pas que mes disciples se perdent dans le non-essentiel. Au départ, c’était nécessaire. Maintenant, après tant d’années à m’écouter, à me comprendre, vous êtes en position de vous libérer de tout attachement extérieur. Et, pour la première fois, vous pouvez véritablement être un sannyasin, ceci étant, si seulement vous vous tournez vers l’intérieur de votre être »
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Osho, extrait de : The Last Testament, vol. 6, chapitre 14
 
« Le mouvement sannyas n’est pas le mien, pas plus qu’il n’est le vôtre. »
 
« II était ici avant que je sois ici, il le sera encore lorsque je ne serai plus. »
 
« Le mouvement “sannyas” veut simplement dire le regroupement des chercheurs de Vérité. »
 
« Ils ont toujours existés. »
 
« Il y a toujours eu une lignée de chercheurs de vérité…c’est cela que j’appelle sannyas. C’est éternel. C’est “sanatan”. Cela n’a rien à voir avec moi. Des millions de gens y ont contribués. J’y ai aussi joué ma part. »
 
« Ce mouvement continuera de s’enrichir. »
 
« Après mon départ, de plus en plus de gens viendront et l’enrichiront. Je serai parti. Cela ne veut pas dire que le mouvement sannyas aura disparu. Il n’appartient à personne. … »
 
« Je ne peux pas vous donner la vérité, mais je peux vous montrer la lune…s’il vous plait, ne restez pas attaché à mon doigt qui pointe vers la lune. Le doigt disparaîtra, la lune restera et la quête continuera. Tant qu’il y aura ne serait-ce qu’un seul être humain sur terre, les fleurs de sannyas fleuriront. … »
 
« Tout d’abord, je suis le seul homme de toute l’histoire de l’humanité qui vous permette l’individualité. Les prétendus gurus faisaient exactement le contraire, ils vous enlevaient votre individualité. Tous leurs efforts tendaient à ce que vous vous abandonniez à eux. Votre fonction était seulement de toucher leurs pieds et de recevoir leurs bénédictions. Mon effort est totalement différent. Vous ne pouvez recevoir aucune bénédiction par le fait de toucher les pieds de quelqu’un. Bien au contraire, vous rendez cet homme encore plus égoïste et malade. »
 
« Je m’efforce d’enlever de votre mental toutes les traditions, les orthodoxies, les superstitions, les croyances, afin que vous puissiez atteindre un état de non-mental l’état de silence ultime où pas même une seule pensée ne se s’élève. Pas même une vaguelette sur le lac de votre conscience. »
 
« Et c’est à vous de faire tout cela. Je ne dis pas, venez, suivez moi, je suis le sauveur et je vous sauverai. Tout ceci n’est que des conneries. Personne ne peut vous sauver si ce n’est vous-même. Et l’indépendance spirituelle est la seule indépendance qui mérite d’être appelée indépendance ».